ArcelorMittal : 177 postes supprimés à Dunkerque et 5 à Mardyck, Desvres également touché !

Les délégués syndicaux de la CGT d'ArcelorMittal ont guetté toute la journée les décisions du groupe sidérurgique réuni en CSE à Saint-Denis. En fin de journée, le couperet est tombé. 636 postes seront supprimés dans le groupe, 182 dans le Dunkerquois. Le site de Desvres est également touché. Ces postes représenteraient près de 300 emplois. Les premières réactions...
La réaction du délégué syndicat CGT d'ArcelorMittal à Dunkerque, Gaétan Lecocq :
Des opérations de tractage vont être menées ce matin devant les usines ArcelorMittal du dunkerquois. Une délégation devrait aussi être reçue à 10H à la Communauté Urbaine de Dunkerque.
Un Comité social Economique Extra-ordinaire doit se dérouler vendredi après-midi à 14h sur le site d'Arcelor Mittal à Dunkerque.
Autre réaction hier soir,
Patrice Vergriete, le maire de Dunkerque sur sa page facebook regrette « le manque de transparence et de communication de ces dernières semaines, tant vis-à-vis des salariés du groupe que des élus de la Communauté urbaine qui se sont toujours tenus aux côtés de l’entreprise ces dernières années, plus encore dans l’accompagnement de la démarche de décarbonation en lien avec le gouvernement et l’Union européenne. »
Les élus Rassemblement National du Défi Dunkerquois : « Alors que le gouvernement et l’Union européenne vantaient ces derniers mois la « réindustriali-sation » et les investissements dans l’acier décarboné, ces annonces confirment l’échec total de leur politique. Les belles promesses d’une industrie verte, créatrice d’emplois, se heurtent à la réalité d’un dumping étranger toléré par Bruxelles et d’une désindustrialisation programmée. »
Grégoire Paccou, chef de file socialiste pour les élections municipales de Dunkerque. Il écrit qu' : « ArcelorMittal ne peut pas continuer à percevoir des aides publiques massives – 298 millions d’euros en 2023 – sans engagement clair sur l’emploi. Il est temps de mettre en place un véritable contrat social entre l’État, les Françaises et les Français, et les grandes entreprises. »