Six gendarmes blessés depuis le début de l'année en tentant d'éviter des départs d'embarcations de migrants
Chaque jour et chaque nuit, les militaires du PSIG (Peloton de Surveillance et d'Intervention de la Gendarmerie) de Marck et de la BGE LIC (Lutte immigration clandestine) sont engagés pour lutter contre l'immigration clandestine sur une vaste zone : 45km de côte sur dix communes du Calaisis et du Boulonnais.
Des conditions de missions très difficiles, d'autant que les passeurs ou les migrants viennent plus facilement à l'affrontement. Le major du PSIG a notamment été blessé, il y a quelques jours, en interpellant un passeur.
La violence de ces affrontements, dignes parfois "de scènes de guerrilla urbaine" n'est pas sans conséquences physiques et morales sur les gendarmes du PSIG
Le Major Maxence Routier, qui dirige le PSIG de Marck
Vincent Riffault, commandant de la compagnie de gendarmerie Boulogne-Calais
Vendredi dernier, lors de la traditionnelle cérémonie d'inspection du PSIG de Marck, par le commandant de compagnie de la gendarmerie Boulogne-Calais, plusieurs gendarmes ont été félicités pour leur courage et leur sang-froid pour sauver des vies lors de tentatives de traversées.
En 2024, 35 passeurs ont été interpellés par le PSIG de Marck, et 70% des tentatives de traversées ont été avortées. Pour une zone d'intervention représentant 45km de côte sur dix communes du Calaisis et du Boulonnais.
