Berck-sur-mer : une mouette rieuse découverte morte de la grippe aviaire sur la plage

La préfecture du Pas-de-Calais appelle les éleveurs de volailles à la vigilance après la découverte d’une mouette rieuse morte de la grippe aviaire sur la plage de Berck le 27 février dernier.
Il s’agit du premier cas d’ d’Influenza Aviaire Hautement Pathogène découvert dans l’avifaune sauvage en 2025 dans le Pas-de-Calais. Depuis le 22 février, 3 cas ont aussi été identifiés sur des mouettes rieuses dans le Nord à Bray-Dunes et dans l’Aisne dans les secteurs de Saint-Quentin et de Laon.
Ce virus, particulièrement contagieux et pathogène pour les oiseaux, circule activement en Europe par l’intermédiaire des oiseaux migrateurs ou la faune sauvage locale. En Europe, l’avifaune sauvage est touchée le long de la Manche, de la Mer du Nord et de la Baltique. Des élevages de volailles ont également été impactés récemment : Belgique (2 foyers), Pays-Bas (2 foyers) et Irlande du Nord (1 foyer).
Le niveau de risque national vis-à-vis de l’IAHP « élevé » depuis le 9 novembre 2024 est maintenu compte tenu de la circulation de virus en Europe et sur le territoire national.
Ce niveau de risque « élevé » implique la mise en place des mesures de prévention, de surveillance et de biosécurité renforcées suivantes dans toutes les communes du territoire national et du département du Pas-de-Calais :
• la surveillance quotidienne des oiseaux : toute anomalie ou signe de maladie doit être déclarée sans délai à un vétérinaire ;
• la mise à l’abri des volailles, y compris chez les détenteurs particuliers (basse-cour), pour éviter tout contact entre les oiseaux sauvages et oiseaux domestiques ;
• le renforcement des mesures de biosécurité et de suivi sanitaire par les professionnels ;
• le bâchage des véhicules de transport de canards ;
• l’interdiction de l’organisation de rassemblements de volailles sauf dérogation;
• des mesures particulières ou des restrictions pour le transport et l’utilisation des appelants et la chasse.
Vigilance et collaboration indispensables
La plus grande vigilance reste nécessaire de la part de tous les acteurs concernés : éleveurs et autres détenteurs d’oiseaux (basse-cour, élevages, parcs...) vétérinaires, etc.. Il est crucial de mettre en œuvre toutes les mesures de biosécurité pour limiter la propagation du virus.