Bray-Dunes : une mouette rieuse retrouvée morte de la grippe aviaire, le premier cas dans le Nord.

Un premier cas de grippe aviaire sur un animal sauvage dans le Nord. Une mouette rieuse a été retrouvée morte le 22 février à Bray-Dunes. Les analyses ont montré qu'elle était atteinte de cette maladie contagieuse chez les animaux. D'autres cas ont été relevés en Belgique et Pays Bas. Il est recommandé aux éleveurs de prendre toutes les précautions.
Le 26 février 2025, un premier cas de faune sauvage atteinte d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) a été identifié dans le département du Nord. Il s'agit d'une mouette rieuse retrouvée morte le 22 février sur la commune de Bray-Dunes (arrondissement de Dunkerque). Le 24 février, le même virus a été identifié sur des mouettes rieuses retrouvées mortes dans de département de l’Aisne à Saint-Quentin et à Tergnier (arrondissement de Laon).
En Europe, notamment sur le front longeant la Manche, la mer du Nord, la mer Baltique, le nombre de cas augmente depuis quelques semaines sur la faune sauvage et depuis le 17 février, plusieurs foyers ont été mis en évidence dans des élevages de volailles : 2 en Belgique, 2 aux Pays-Bas, 1 en Irlande du Nord.
Le virus, très contagieux et pathogène pour les oiseaux, circule actuellement en Europe, parmi les oiseaux migrateurs et la faune sauvage locale. Il peut persister dans les fientes et les eaux stagnantes contaminées, augmentant ainsi les risques de contamination.
Depuis le 9 novembre 2024, le ministère de l’Agriculture a placé la France au niveau « risque élevé » concernant l’IAHP.
Instauration de mesures de prévention renforcées sur l’ensemble du territoire métropolitain.
Tous les détenteurs de volailles ou d’oiseaux captifs et à titre professionnel (éleveurs de volailles) et non professionnels (basse-cours, oiseaux d’ornement) doivent appliquer les mesures suivantes :
--Mise à l'abri des animaux pour éviter tout contact avec des oiseaux sauvages.
--Nourrir et abreuver les oiseaux exclusivement à l’intérieur des bâtiments.
--Accès interdit aux points d'eau, sauf si ceux-ci sont entièrement protégés par des filets.
--Utilisation de chaussures et de vêtements dédiés lorsque vous accédez à l’exploitation des volailles.
--Surveillance quotidienne des animaux : toute anomalie ou signe de maladie doit être immédiatement signalée à un vétérinaire.
Des précautions indispensables vis-à-vis des cadavres d’oiseaux sauvages
Il convient de rappeler que le public ne doit pas ramasser des oiseaux morts ou manipuler des oiseaux malades.
En cas de mortalité suspecte d’oiseaux sauvages dans périmètre géographique, sans cause évidente, il est impératif de signaler l'incident immédiatement à l’Office Français de la Biodiversité (OFB) via le numéro suivant : 03 27 49 70 54 ou par email à sd59@ofb.gouv.fr.
Vigilance et collaboration indispensables :
La Direction Départementale de la Protection des Populations du Nord appelle à la plus grande vigilance de la part de tous les acteurs concernés : éleveurs, détenteurs d’oiseaux (basse-cour, élevages, parcs, etc.) et vétérinaires. Il est crucial de mettre en œuvre toutes les mesures de biosécurité pour limiter la propagation du virus. Pour en savoir plus, consultez les recommandations complètes sur : https://agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-les-mesures-de-biosecurite-pour-les-operateursprofessionnels-et-les-particuliers
Rappel important : L’influenza aviaire n'est pas transmissible à l'homme par la consommation de viande ou d'œufs d’origine aviaire, ni d’autres produits alimentaires issus de volailles.