L'an dernier, le tribunal judiciaire de Boulogne a jugé plus d'affaires qu'en 2023.

Que ce soit des affaires de violences, de vols, ou des affaires sociales, les faits recensés sont stables. Pourtant, le nombre d'affaires poursuivables est en augmentation de 15,5%.
Et pour cause, le tribunal a augmenté son taux de résolution d'affaires et a aussi mis les bouchées doubles pour écouler les stocks de procédures (-9,3%), responsables des délais de jugements qui s'allongent.
Guirec Le Bras, procureur de la République de Boulogne-sur-mer
Parmi les affaires traitées : les violences intra-familiales, les trafics de stupéfiants et la lutte contre l'immigration clandestine
Guirec Le Bras, procureur de la République de Boulogne-sur-mer
Mais pour traiter toutes ces affaires, le tribunal de Boulogne manque de moyens avec 27,7 magistrats en équivalents temps plein alors qu'il en faudrait 31
Guirec Le Bras, procureur de la République de Boulogne-sur-mer
L'augmentation dramatique des naufrages d'embarcations de migrants, en 2024, ont aussi contribué à la hausse des affaires à traiter au sein de la juridiction
Guirec Le Bras, procureur de la République de Boulogne-sur-mer
Les délais de comparution sont de l'ordre de 7,3 mois aujourd'hui au tribunal de Boulogne. En 2024, le tribunal a également poursuivi sa transition vers le numérique. Il a d'ailleurs reçu la certification d'excellence partagée avec seulement 4 autres juridictions sur les 164 tribunaux de France.