Action de Greenpeace ce lundi matin à la centrale de Gravelines

Action de Greenpeace ce lundi matin à la centrale de Gravelines
Côté mer, des embarcations ont emprunté le chenal de rejet de la centrale. - Capture écran story FB Greenpeace France
Elise Leclercq 16:46 - 28 octobre 2024

Une quarantaine d’activistes de Greenpeace a mené une action dans le périmètre de la centrale nucléaire de Gravelines ce lundi matin. Objectif : dénoncer le risque de montée des eaux et le projet de construction de deux nouveaux réacteurs.

Côté mer, des embarcations sont entrées dans le canal de rejet de la centrale, avec une banderole « Montée des eaux : nucléaire à l’eau » et des cerfs-volants en forme de méduses pour symboliser l’arrivée de la mer sur la centrale, et côté terre,  les activistes ont répandu de la peinture bleue devant les portes écluses sensées protéger la centrale des inondations. Selon l’association 25 militants ont été interpellés lors de cette action.

14 auditions libres et 12 gardes à vue

Contacté, le parquet de Dunkerque nous indique que pour l'action devant les entrées de la centrale, une enquête a été ouverte pour dégradations légères. Celle-ci a été confiée au commissariat de police de Dunkerque. "14 auditions libres ont eu lieu", précise Charlotte Huet, procureure de la République de Dunkerque.

Pour l'intrusion sur le canal avec les deux bateaux pneumatiques. Le parquet de Dunkerque a "ouvert une enquête pour intrusion en bande organisée dans l’enceinte d’une installation civile abritant des matières nucléaires". Un délit pour lequel les peines principales encourues sont sept ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende.

Cette enquête là a été confiée à la gendarmerie nationale (brigade des recherches de Dunkerque-Hoymille et section de recherches départementale). Douze personnes ont été placées en garde-à-vue (2 femmes et 10 hommes).

"Les investigations sont en cours pour clarifier la matérialité des faits et mettre au jour les responsabilités respectives", conclut la procureure de la République de Dunkerque.

Commentaires

  • studer le 29 octobre 2024 à 09:21

    Parions qu'avec la sympathie habituelle de nos tribunaux vis-à-vis de Greenpeace et autres terroristes antinucléaires, on sera très très loin de la peine prévue de 7 ans de prison et 100 000 € d'amende pour les activistes entrés dans le canal d'amenée de la centrale

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