Un premier cas de la Maladie de la Langue Bleue sur un mouton près de Maubeuge.
Un premier cas en France de fièvre catarrhale ovine (FCO) a été confirmé sur un mouton le 5 août dernier à Marpent près de Maubeuge dans le Nord selon la préfecture des Hauts de France. La maladie est mortelle pour les animaux mais ne se transmet pas à l'homme.
Selon la préfecture de Région :
Un foyer de fièvre catarrhale ovine (FCO) de sérotype 3 (BTV 3) a été confirmé, le 5 août, par le laboratoire national de référence (ANSES) dans un élevage ovin situé à Marpent près de Maubeuge.
Il s’agit du 1er foyer de FCO à BTV 3 identifié en France, la maladie étant jusqu’alors présente uniquement aux Pays-Bas, en Allemagne et en Belgique.
La FCO n’est pas transmissible à l’homme et n’a aucune incidence en santé publique.
Il s’agit d’une maladie virale transmissible, via des moucherons piqueurs du genre Culicoïdes, aux ruminants domestiques et sauvages. Elle affecte avant tout les ovins mais aussi les bovins, des cas pouvant être observés chez les cervidés.
Les symptômes les plus courants pour les animaux qui développent une forme clinique sont : la fièvre, des lésions buccales, des difficultés respiratoires et un amaigrissement qui en résulte.
Les pouvoirs publics et les filières professionnelles sont fortement mobilisés pour lutter contre la diffusion de la maladie sur le territoire à partir des foyers identifiés.
Ainsi, depuis le 2 août 2024, une zone dite « régulée » dans un périmètre de 150 km est instaurée autour des foyers déclarés en Belgique à proximité de la frontière française. Pour sortir de cette zone, les animaux des espèces sensibles doivent satisfaire à des mesures contraignantes visant à éviter la propagation de la maladie : traitement de désinsectisation durant au moins 14 jours avant départ et test de dépistage individuel du virus négatif.
Le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire finalise une stratégie de vaccination volontaire dont les éleveurs en zone régulée pourront bénéficier. Un stock de vaccins sera mis à disposition gratuitement des éleveurs volontaires sous couvert des vétérinaires sanitaires. Les modalités pratiques en seront précisées très prochainement.
Pour plus de détails : https://agriculture.gouv.fr/la-situation-de-la-fco-en-france