Une convention entre l’Assurance Maladie et l’Académie de Lille permet aux élèves du Pas-de-Calais d’être soignés malgré les difficultés
Garantir l’accès aux soins et aux droits des élèves, c’est l’objectif de la convention signée il y a un an, en avril 2023, entre les Caisses Primaires d’Assurance Maladie Côte d’Opale et Artois et la direction des services départementaux de l’Education Nationale du Pas-de-Calais.
Un dispositif qui fonctionne bien, 78 élèves ont pu bénéficier de cet accompagnement dans l’accès aux droit et l’accès aux soins depuis le mois de septembre dont 32 sur la Côte d’Opale.
Il permet aux médecins scolaires, infirmières et assistantes sociales de l’Education Nationale de prévenir l’Assurance maladie quand ils détectent des difficultés chez un enfant pour se faire soigner. Il s’agit d’une aide, d’un accompagnement et non d’un signalement.
Les professionnels saisissent les données sur une plateforme.
Hélène Saumitou-Laprade, directrice de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de la Côte d’Opale.
Et pour détecter les élèves qui auraient besoin de soins dentaires ou autre, les infirmières comptent notamment sur les entretiens obligatoires ou encore les passages à l’infirmerie.
Cécile Verstraete, infirmière scolaire au collège Lucien Vadez à Calais.
Cécile Verstraete, infirmière scolaire au collège Lucien Vadez à Calais a ainsi repéré une dizaine de cas depuis l’an dernier.
Des propos recueillis au micro RADIO 6 de Priscilla Vandeville. Les parents sont systématiquement appelés par l'Assurance Maladie ensuite qui va tenter de débloquer la situation pour permettre les soins de l'enfant.
En 2018, une étude menée par la CPAM de la Côte d’Opale révélait que sur 2100 personnes interrogées, 22% avaient renoncé aux soins pour elle ou pour ses proches (raisons financières, de mobilité, absence de médecin traitant ou d’accès à un spécialiste).