A Calais, les salariés de Prysmian-Draka appellent à une marche contre la mort de leur industrie samedi !
Les 90 salariés qui fabriquent des câbles en fibre optique restent sous le choc depuis l'annonce brutale de la fermeture de leur usine lundi dernier. Le groupe italien a choisi de tout arrêter d'ici février 2024. Une décision incompréhensible alors que l'usine calaisienne n'a jamais été en déficit.
Depuis lundi derrière un front syndical uni, l'activité est à l'arrêt total. Grégory Agneray, délégué syndical central CGT :
Dans l'usine, la moyenne d'âge est de 52 ans. Quasiment tous les salariés ont entre 25 et 33 ans d'ancienneté. Hervé Péron, Délégué syndical central de la CFDT :
L'annonce choc semble malgré tout avoir été préparée depuis le siège à Milan et depuis le mois de Juillet. Outre une baisse d'activité, les salariés pointent du doigt une ambiance délétère mise en place par l'actuelle direction. Grégory Agneray, délégué syndical central CGT :
La fermeture du site calaisien aura des répercussions auprès de plusieurs sous-traitant et d'une autre usine Draka à Douvrin.
Les salariés appellent à une marche à partir de 14h30 au départ de l'Usine Prysmian-Drak pour montrer que « Calais n'est pas une ville morte et qu'elle a le droit d'avoir une industrie. »
Le groupe Prysmian est est présent dans 50 pays. Il compte plus de 30 000 salariés, 108 usine et 26 centres de R&D. Il a dégagé un résultat net l'an dernier 1,6 milliards d'euros.