A Boulogne sur mer, Calais ou Amiens, les violences urbaines éclatent dans les quartiers.
Des feux de poubelles, et des commerces saccagés. A Amiens, Calais et Boulogne, la nuit de jeudi à vendredi a été particulièrement violente. Des groupes s'en sont pris aux forces de l'ordre. Ces violences urbaines font suite à la mort du jeune adolescent de 17 ans tué lors d'un contrôle de police à Nanterre.
A Boulogne, la nuit a été agitée dans le quartier du Chemin Vert. Trois commerces ont été saccagés. L’avenue Piercé et la rue du Chemin Vert étaient bouclées par la police à 5h du matin ce vendredi. Les bus Marinéo ne pouvaient y circuler.
La tour Méhule qui abrite l’AMIE, l’organisme qui aide à l’insertion et à retrouver des emplois a subi un important incendie.
Elise Leclercq était sur place ce vendredi matin :
18 feux de poubelles se sont produits à Calais dans le quartier du Beau-Marais entre minuit et 4 heures du matin selon nos informations.
Des feux de poubelles se sont produits aussi dans le dunkerquois et à Amiens également.
Des interditions préfectorales jusqu'à lundi.
Le préfet des Hauts de France Georges-François Leclerc a décidé d’interdire la vente et l’utilisation de feux d'artifices, la vente de carburants en conteneur et de prohiber le port de ce qui ressemble à une arme jusqu’au lundi 3 juillet, 08h00, sur l’ensemble des départements du Nord, du Pas de calais, et de la Somme.
Des élus réagissent :
Jeudi, la députée RN de la 6ième circonscription du Pas de Calais, Christine Engrand a déclarée être favorable à un couvre-feu pour ramener le calme.
Le député les Républicains de la 7ème circonscription du Pas de Calais, Pierre-Henri Dumont a estimé jeudi que « seul l’état d’urgence permettrait de rétablir l’ordre ».
Stéphane Haussoulier, le président du département de la Somme a appelé au calme et à la responsabilité de chacun.