La CGT d’Arcelor Mittal à Dunkerque opposée au chômage partiel réclame de la formation et des investissements

Plus d’une semaine après l'incendie du Haut Fourneau numéro 4, la CGT réclame d’être entendue par la direction et dénonce le manque d'investissement sur le site.

Le syndicat pointe du doigt le manque de formation et des habilitations non mises à jour.

Alors que le haut fourneau ne pourra redémarrer avant plusieurs semaines, le premier syndicat du groupe aimerait mettre à profit ce temps pour poursuivre la formation des salariés et obtenir des investissements conséquents (matériel, personnel et maintenance).

Actuellement, seule 30% de la production site est assurée. Le haut fourneau représente 70% de la production d’acier de l’usine. Les salariés travaillent, mais sont dans le flou pour l’avenir. Gaëtan Lecocq, secrétaire adjoint de la CGT ArcelorMittal France Dunkerque. 

Malheureusement, la CGT n’est pas complètement surprise de cet incident industriel. Gaëtan Lecocq.

Pour Philippe Verbeke, coordinateur national pour la CGT dans le groupe ArcelorMittal, cet incident industriel est dramatique.

La CGT réclame des mesures comme l'explique Philippe Verbeke.

La CGT réfute tout chômage partiel et s'il est mis en place, le syndicat réclame des compensations. Philippe Verbeke.

Des propos recueillis par Priscilla Vandeville. La direction envisagerait un plan d'activité partielle pour les salariés, comme la CGT, la CFDT a déjà fait savoir cette semaine qu’elle s’y opposait réclamant aussi plus de formation.

Des expertises sont en cours pour comprendre l’origine de l’incident industriel.

ArcelorMittal Dunkerque et Mardyck emploie près de 3000 personnes en CDI, près de 400 intérimaires et envion 1500 sous-traitants dépendent de son activité.