A Dunkerque, la CFDT refuse l'activité partielle après l'incendie du Haut Fourneau numéro 4 d'Arcelor Mittal.
Un comité social économique s'est déroulé jeudi dans le site sidérurgique une semaine après l'incendie du Haut Fourneau numéro 4. Celui-ci ne pourra pas redémarrer avant plusieurs semaines. Le direction envisagerait un plan d'activité partielle pour les salariés. La CFDT refuse.
La CFDT demande à Arcelor Mittal de poursuivre les formations et les mises à niveau le temps des réparations du Haut Fourneau numéro 4.
Laurent Hayez, délégué central CFDT Arcelor Mittal France de Dunkerque :
Cet incendie va impacter fortement l'activité sidérurgique d'Arcelor Mittal. « Ca nous pendait au nez ! » explique Laurent Hayez, délégué central CFDT Arcelor Mittal France de Dunkerque :
La CGT d'Arcelor Mittal apportera d'autres précisions ce vendredi après-midi.
Commentaires
GEORGE Frédéric le 07 avril 2023 à 18:17
Il est clair que la réduction de la maintenance pour économiser de l'argent peut entraîner des conséquences néfastes. L'article sur l'incendie du haut-fourneau 4 du site ArcelorMittal de Dunkerque en est un exemple frappant. Les syndicats avaient averti depuis un certain temps déjà de l'état préoccupant de cet équipement et de la nécessité de travaux de maintenance, mais ces avertissements n'ont pas été pris en compte. L'arrêt forcé du haut-fourneau pendant les réparations aura des conséquences importantes pour l'entreprise, y compris des pertes financières et des risques de chômage technique pour les employés. Cette situation souligne l'importance de la maintenance régulière pour assurer la sécurité des travailleurs et des installations, ainsi que pour éviter des coûts plus importants à long terme. Il est essentiel que les entreprises prennent en compte les préoccupations des travailleurs et des syndicats et investissent dans la maintenance régulière de leurs équipements pour éviter des accidents comme celui-ci. La priorité doit être accordée à la sécurité des travailleurs et à la prévention des accidents, plutôt qu'aux économies à court terme qui peuvent finalement coûter très cher.