Le syndicat SUD du SDIS 62 réclame plus de moyens

Alors que plusieurs centaines de migrants sont secourus chaque jour sur tout le littoral, les sapeurs-pompiers tirent la sonnette d’alarme.

Les interventions « migrants » leur prennent de plus en plus de temps au détriment de leur mission première.

Ils demandent à pouvoir se recentrer sur leur cœur de métier (le « prompt secours ») et à défaut réclament plus de moyens humains et matériels.

Les précisions d’Aurélien Quéhan, secrétaire général adjoint du syndicat SUD au SDIS 62 et pompier à Marck-en-Calaisis.

D’autant que les interventions « migrants » ont évolué depuis la jungle de Calais.

Car quand les pompiers sont mobilisés au port de Calais pour une intervention migrants, ils ne peuvent intervenir ailleurs sur leur secteur et ce sont d’autres casernes qui doivent intervenir.

Des propos recueillis au micro RADIO 6 de Priscilla Vandeville. A Marck, on compte 10 sapeurs-pompiers la journée et 9 la nuit, le syndicat aimerait revenir à 12 la journée et 10 la nuit comme du temps de la jungle.

Un manque d’effectifs et des interventions longues qui se retrouvent aussi en Baie de Somme, en Flandre maritime et sur toute la Côte d’Opale.