L'hôpital de Dunkerque ne vit pas une troisième vague, mais une marée !

Le taux d'incidence dans le dunkerquois baisse de 1000 à 660 cas pour 100 000 habitants. Mais le nombre de malades Covid hospitalisés reste plus élevé que lors des premières et deuxièmes vagues. C'est sa longueur qui caractérise ce pic épidémique. Ce mardi matin, sur 79 patients COVID, 11 étaient en réanimation.

Presque un mois après le premier week-end confiné, la situation reste préoccupante pour les 15 jours prochains jours indique la direction de l'hôpital de Dunkerque.

On fait le point avec Sébastien Foissel :

« Malgré la mise en confinement de la région dunkerquoise le 26 février dernier, les choses trainent en longueur.

L'incidence a fortement baissé, passant de plus de 1000 à 660 cas pour 100 000 habitants. Mais dans le même temps, le taux d'incidence passe au-dessus des 400 dans la région. L'ARS a demandé aux hôpitaux de rouvrir des lits pour une vague attendue encore d'ici 8 à 10 jours.

A Dunkerque, l'un des médecins préfére dire qu'il s'agit d'une marée. « On avait de l'eau jusqu'au cou, aujourd'hui on a encore de l'eau jusqu'au nombril »

L'hôpital connait une légère baisse du nombre de patients, 76 ce mardi contre 96 la semaine dernière, mais c'est plus que lors des premières et deuxièmes vagues qui comptaient jusqu'à 65 malades. Et sur 20 lits de réanimations tous sont occupés.

L'hôpital de Dunkerque vit une situation historique. 248 patients ont été transférés depuis le 24 janvier et 127 relevaient de la réanimation.

Une chance, les familles dunkerquoises ne semblent pas s'opposer à ces transferts comme dans d'autres régions. 40% des soignants sont vaccinés à l'hôpital soit un millier de personnes. Depuis un an, l'hôpital ne cesse de reprogrammer des interventions chirurgicales.  »