Hausse des lits en réanimation à l’hôpital de Dunkerque
Le centre hospitalier de Dunkerque a organisé mercredi matin une conférence de presse en visio pour faire le point une semaine après le déplacement du ministre de la Santé Olivier Véran dans la cité de Jean Bart.
Les précisions de Priscilla Vandeville :
Actuellement, le centre hospitalier accueille 88 patients Covid, 14 en réanimation et 74 en hospitalisation conventionnelle.
5 patients sont décédés ces derniers jours dont la moyenne d'âge était de 77 ans. Aucun résident de l'EHPAD les Charmilles du Centre Hospitalier n’est touché par le virus.
Depuis une semaine, 87 patients covid et non covid nécessitant une prise en charge réanimatoire ont été transférés vers d'autres établissements du territoire dont 2 mardi vers l’hôpital du Havre.
A la demande de l'Agence Régionale de Santé, le centre hospitalier ouvrira dès ce vendredi 3 lits de réanimation au sein de sa salle de réveil pour les patients non covid nécessitant une prise en charge réanimatoire.
Selon la direction, le pic n’a pas encore été atteint. L’âge des patients est en baisse et il existe de plusieurs clusters familiaux.
En ce qui concerne le variant britannique, du 22 au 28 février dernier, 75% des prélèvements effectués à l’hôpital ont été détectés positifs au variant anglais, c’est 5 points de plus que la semaine précédente.
En ce qui concerne les vaccinations, 4433 personnes ont été vaccinées pour une primo-injection dans les centres de vaccination de l’hôpital
du 8 janvier au 2 mars.
Et 2926 personnes ont été vaccinées pour une seconde injection entre le 29 janvier et le 2 mars au sein des centres de vaccination de l’hôpital.
Le taux d’incidence dans le Dunkerquois, on le rappelle, a dépassé le millier de cas pour 100 000 habitants dans la Communauté Urbaine de Dunkerque contre 901 en fin de semaine dernière.
Jean Castex s’exprimera ce jeudi soir pour sa conférence de presse hebdomadaire. Mercredi, Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, a déclaré à la sortie du conseil des ministres « Tenons bon ! ». L'exécutif qui espère « un retour à une vie plus normale peut-être dès la mi-avril ».