Les masques chirurgicaux sont jetés dans la nature et sur les trottoirs !
Les masques dit jetables fleurissent sur les bords des routes, chemins et dans les rues des villes. C’est un véritable fléau écologique et sanitaire qui se dessine. La gendarmerie rappelle que l’on risque une amende de 68 euros, mais des députés réfléchissent à un durcissement des amendes jusqu’à 300 euros !
Reportage Sébastien Foissel :
« Après les bouteilles d’urines jetées en bord de routes, les dépotoires de capotes près de certains arrêts non-réglementaires, voici la nouvelle mode, le jeté de masques ! Blanc, bleu-vert, ce bout de chiffon-papier qui a remplacé le slogan du « sortez couvert » par « sortez masqué », se retrouve lui-aussi au rang des projectiles et déchets gisant dans la nature comme l’a constaté Frédéric Caron cycliste près de Sainte-Cécile :
Le masque chargé de microbes et autres virus ne parcourt que quelques mètres dans le vent mais peut faire des milliers de kilomètres dans les rivières et océans. Le masque mettra plus de 450 ans à disparaitre. Le virus du COVID-19 lui nous résiste déjà depuis plus de deux mois en Europe.
Il est vrai que l’appellation « Masque jetable » n’aide sans doute pas le commun des mortels. La gendarmerie de Desvres-Samer a même diffusé des photos et un rappel à la loi. Pris en flagrant délit, il peut vous en coûter 68 euros. Des députés veulent la porter à 300 euros. »