Une intervenante sociale en zone gendarmerie dans le Calaisis pour prévenir tout type de violence

Depuis le 8 juillet dernier, un intervenante sociale agit sur les 47 communes rurales de la zone gendarmerie. 71% des personnes accueillies sont venues dénoncer des violences intrafamiliales.
Elle a pour mission d’accueillir et écouter les victimes, repérer de façon précoce les situations de détresse et intervenir rapidement selon la situation. Ce poste, porté par l’association France victimes, permet ainsi de compléter l’action de la gendarmerie.
Cette intervenante peut recevoir dans l’une de ses permanences ou se déplacer pour être au plus près des victimes. Séverine Stolarz, directrice de France victime 62.
Son action est multiple.
Dans la majorité des cas, les victimes sont des femmes.
Des propos recueillis au micro RADIO 6 de Priscilla Vandeville. Les violences conjugales représentent 51% de l’activité de cette intervenante.
Le poste est cofinancé par l’Etat, le Département et les trois EPCI du Calaisis (établissement public de coopération intercommunale) qui comprend les zones gendarmerie de St-Omer pour le secteur d’Audruicq et de l’Ardrésis et la zone de gendarmerie de Calais/Boulogne sur le secteur Guînois de la CCPO (Communauté de Communes Pays d’Opale) et le Calaisis.