« Non. Il n’y aura pas d’engorgement du port de Calais avec l’entrée en vigueur du Brexit »

Telle est en substance le message que martèle depuis plus d’un an Jean-Marc Puissesseau, le patron du port de Boulogne-Calais qui a investi 6 millions d’euros l’an dernier pour être prêt à temps.

C’est-à-dire depuis le 29 mars dernier, date d’entrée originelle du BREXIT. Depuis un an, tout est prêt pour cette entrée en vigueur qui intervient finalement ce vendredi 31 janvier. Jean-Marc Puissesseau, le PDG de la société des ports du Détroit.

Le Royaume-Uni sera considéré comme un pays tiers au même titre que la Chine par exemple. Différents types de contrôles pourront être effectués au service d’inspection vétérinaire et phytosanitaire (SIVEP) et aux services douaniers. Magali Pequerie, directrice adjointe de la direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt.

Le Royaume-Uni sera considéré comme un pays tiers au même titre que la Chine, mais les contrôles ne se feront qu’à l’importation. Une poignée de camions sera ainsi contrôlée à la sortie des bateaux en provenance d’Angleterre. Arnaud Delmulle, chef de la division des Douanes du Pas-de-Calais.

Le Brexit qui a été maintes fois repoussé. Il devait entrer en vigueur le 29 mars dernier, puis le 12 avril, le 31 octobre et enfin ce 31 janvier. En moyenne, entre 3000 et 5000 camions transitent par Calais en provenance ou à destination du Royaume-Uni.