2 ans après son agression près de la « jungle » de Calais, une interprète afghane reconnaît son violeur en région parisienne

2 ans après son agression près de la « jungle » de Calais, une interprète afghane reconnaît son violeur en région parisienne
Une partie de la "jungle" de Calais avant son démantèlement en octobre 2016. - RADIO 6
Priscilla Vandeville 08:00 - 12 octobre 2018

C’est une scène peu banale qui s’est produite mercredi dans les locaux de l’OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides) à Fontenay-sous-Bois, dans le Val de Marne. Une interprète de langue pachtoune d’origine afghane, âgée de 38 ans, violée en octobre 2016 par un migrant afghan sous la menace d’une arme aux abords de la « jungle » de Calais a reconnu son agresseur.

Ce mercredi 10 octobre vers 16h30, un afghan s’est présenté à cette conseillère de l’OFPRA pour la mise à jour de son dossier. La conseillère l’a immédiatement reconnu et appelé la police. L’homme a été interpellé, puis placé en garde à vue. L’affaire est suivie par la PJ 92 (Le service départemental de police judiciaire SDPJ 92). L’individu sera déféré ce vendredi.

A l’époque,  trois Afghans, âgés de 30 à 35 ans, avaient été arrêtés dans un centre pour travailleurs étrangers de Rungis (Val-de-Marne) et placés en garde à vue à Paris. Mais leurs ADN ne correspondaient pas à celui prélevé sur la victime peu de temps après les faits.

La jeune femme participait à un reportage sur les mineurs isolés avec un journaliste indépendant travaillant pour France 5 quand le 18 octobre, entre 2h et 3h du matin, muni d'un couteau, l’agresseur présumé l'aurait obligé à avoir un rapport sexuel avec lui. Pendant ce temps, deux autres hommes empêchaient le journaliste d'intervenir. Ils s’étaient ensuite immédiatement rendus au commissariat de Calais pour déposer plainte. 

Envoyer un commentaire

Notre Facebook

TURF

Accéder

Rechercher un titre

à

météo

Accéder