Un phoque décapité découvert sur la plage de Gravelines.
L'animal a été découvert dimanche par une des sympathisantes de l'association SEA SHEPERD sur la plage des Gravelines. Le phoque a été décapité, sa queue, ses nageoires ont été sectionnées et son épaule perforée.
Les macabres découvertes de phoques s'enchainent sur la Côte d'Opale, cette fois l'horreur monte d'un cran. Un phoque mutilé a été découvert sur la plage de Gravelines dimanche par une sympathisante de l'association Sea Sheperd. Le phoque était décapité, sa queue et ses nageoires étaient sectionnées et son épaule perforée.
Sur sa page Facebook l'association précise que " à ce stade, on ne peut pas dire si ces mutilations ont été faites ante ou post mortem ni si l'animal est mort des suites de ces mutilations ou s'il a été capturé dans un filet de pêche mais l'acharnement du ou des bourreau(x) est révélateur du climat ambiant hostile insufflé par le collectif anti phoques, qui accuse les phoques de manger trop de poissons et qui milite pour que l'espèce soit retirée de la liste des espèces protégées. A titre de comparaison, les scientifiques estiment que la population actuelle de phoques dans la région consomme 1500 tonnes de poissons par an, quand à Boulogne Sur Mer, grand port de pêche local et premier port de pêche de France, on débarque chaque année 32 000 tonnes de poissons... La solution est simple : moins de poissons dans nos assiettes et un peu plus pour les mammifères marins ".
L'association Sea Sheperd rapelle qu'une prime de 10 000 euros sera offerte à toute personne permettant d'identifier le ou les auteurs de ces actes.
Début mai un phoque a été retrouvé criblé de balles en Baie de Canche au Touquet et début janvier c'est à Oye-Plage q'un bébé phoque avait été retrouvé mort abattu par des tirs de fusil de chasse.