Berck: 18 mois de prison avec sursis pour l'aide soignante, "corbeau" de l'institut Calot
La quadragénaire était jugée ce jeudi pour des faits de harcèlement, menaces et vol sur 17 personnes. De juin 2017 à février 2018, elle a envoyé des messages et des courriers anonymes par centaines, à son ex-compagnon, et tout son entourage.
A la barre, elle ne saura expliquer ses agissements, exprimera ses regrets, et reconnaîtra avoir « vrillé », aveuglée par sa soif de vengeance après la rupture brutale avec son compagnon.
Le tribunal l'a condamnée à 18 mois de prison avec sursis simple. Une peine plus clémente que celle requise par le parquet, qui préconisait 18 mois de prison avec sursis assortis d'une mise à l'épreuve et obligation de soins.
Pour Me Fasquelle-Leonetti, son avocate, la peine est juste au regard de la personnalité de sa cliente
Pour Me Fasquelle-Leonetti, le comportement de sa plaignante est le résultat d'un clivage de personnalité après le choc émotionnel de la rupture
Une version de l'accusée qui n'a pas convaincu Me Bonnard-Plancke, l'avocate de l'ex-compagnon
Pour Me Segard représentant la fondation Hopale et Benoit Dolle, directeur de l'établissement ; il n'était pas question d'accabler l'aide soignante. Le directeur de l'institut n'a d'ailleurs demandé qu'un euro symbolique de dommages et intérêts.
En plus des 18 mois de prison simple, la quadragénaire devra versée un peu plus de 25.000 euros de dommages et intérêts à ses victimes.
L'aide soignante n'a pas été inculpée pour la série d'incendies survenues fin janvier et début février. Un agent de sécurité est en détention provisoire pour ces faits, et l'instruction est en cours.