Calais : polémique autour de la Majest’in, la maire répond sur RADIO 6
La Majest'in rejoint la citadelle de Calais à Coulogne via le canal. - RADIO 6
Une distribution de tracts pour « sauver la Majest’in » s’est déroulée mercredi matin devant le Grand Théâtre de Calais et devant le centre commercial Calais Cœur de vie. Les organisateurs ont sensibilisé les passants à « l’inutilité », selon eux, de la navette fluviale, mais ont refusé de s’exprimer à notre micro.
Quant aux passants, ils avaient des avis plutôt partagés :
Et qu’en pense la maire de Calais Natacha Bouchart ? Priscilla Vandeville lui a posé la question.
Le premier adjoint à la maire de Calais, Emmanuel Agius tiendra une conférence de presse ce matin sur ce sujet.
Commentaires
Mme Dekeister le 09 novembre 2017 à 15:24
Si j'avais le temps je me posterais au pont Curie et je compterais... combien de personnes à chaque passage, dans un sens, dans l'autre... Je la vois souvent passer à 9:10, elle est toujours vide.
Mme Dekeister le 09 novembre 2017 à 15:27
C'est son leit-motiv à Mme Bouchart, tout est décidément manipulation quand ça ne va pas dans son sens... On a quand même le droit de reconsidérer où va l'argent des Calaisiens, il y a de meilleures causes que celles de faire voguer une barge pour le "plaisir des yeux", puisqu'elle sert si peu
Christian Louchez le 10 novembre 2017 à 20:18
Essayons de répondre au mieux aux propos de NB sur Radio6: 1: La M. n'est pas un gouffre financier: FAUX. Une structure qui n'a que des dépenses (investissement, entretien, personnel...) et seulement quelques recettes captives qu'on a été obligé de lui trouver, et qui de plus n'est pas utilisée, c'est bien un gouffre financier; Appelons un chat un chat 2: la M. est un mode de transport qui emporte les lycéens: VRAI, mais ceci ne correspond nullement à un choix construit par une politique qui interpellerait les citoyens sur leurs modes de déplacement, on a obligé les lycéens à l'emprunter en supprimant une ligne de bus. 3: C'est un outil économique : on découvre d'une autre façon le périmètre de la ville jusque Coulogne : ça n'est pas le cas puisque personne ne l'emprunte, et pour cause : elle va de nulle part à nulle part ; quand on y est, on voit surtout les quais qui ne sont pas valorisés (ni promenades, ni pistes cyclables) mais qui sont couverts de voitures ; on met deux fois plus de temps qu'à vélo ! 4 : ce serait un lieu d'amusements, d'événements. A voir, et de plus, est-ce le rôle d'un investissement public de tenter de se donner une raison d'être par une mise à disposition privée ? Les contribuables doivent-ils payer cela ? 5 : C'est un outil pédagogique pour les enfants ??????? Une formule vide de sens. Dans un contexte où on ne note plus aucune initiative pédagogique liée aux transports et à l'écologie (place de la voiture, tri sélectif etc...), où la ville n'est à l'initiative d'aucun moment où le citoyen peut s'interroger sur son présent et son futur… 6 : Les opposants n'ont pas compris qu'il s'agit là d'un outil de promotion ??? (non, ils sont bêtes!) ...Promotion de quoi ? Du groupe Transdev (Calais Opale Bus), peut-être, ou de la maire de Calais, mais certes pas de la ville. 7 : la M. répond à un éventail de modes de transport : à Calais, c'est évidemment FAUX !! Ça pourrait être le cas si une politique en faveur des modes de déplacement alternatifs à la voiture et non polluants était menée. Mais la politique « pro-voiture » à outrance rend difficile toute progression significative des autres modes de déplacement, reléguant ainsi Calais hors des villes modernes. Enfin, une navette fluviale n'a de sens que si elle combine RACCOURCI, ECOLOGIE, TRANSPORT ALTERNATIF. A aucun moment Natacha Bouchart n'a prononcé aucun de ces mots.