Infanticide de Berck : Fabienne Kabou plaide non coupable et invoque la sorcellerie
Lors du premier jour de son procès en appel, Fabienne Kabou plaide non-coupable, et invoque la sorcellerie pour expliquer son geste.
Condamnée en première instance à 20 ans de réclusion criminelle, Fabienne Kabou comparaît depuis ce vendredi pour l'assassinat de sa fille de 15 mois, Adélaïde. Elle l'avait laissé sur la plage de Berck à marée basse dans la nuit du 19 au 20 novembre 2013.
Une première journée de procès à la cour d'Assises de Douai, marquée par un changement du comportement de Fabienne Kabou
Elise Leclercq
Lors de son premier procès à la cour d'assises de Saint Omer, Fabienne Kabou apparaissait comme stoïque et très froide. Mais ce vendredi lors de sa première prise de parole, l'accusée a d'abord commencé par fondre en larmes en annonçant vouloir plaider non-coupable. Pour elle, la seule explication à son geste est la sorcellerie.
« J'estime que quelque-chose ou quelqu'un a agi en moi pour assassiner ma fille », dira-t-elle. « Un peu comme si quelqu'un m'avait commandité sa mort ». De poursuivre, sanglots dans la voix, « avoir vraiment le sentiment d'avoir été fauchée par cet assassin. Je veux savoir qui il est ».
Un changement de comportement qui selon son avocate, maître Roy-Nansion est symptomatique de sa maladie mentale
La première journée a ainsi été consacrée à l'analyse de sa personnalité, le procès se poursuivra dès lundi avec l'audition des différents témoins.
Fabienne Kabou encourt la réclusion criminelle à perpétuité.