Capécure à Boulogne-sur-Mer en pleine effervescence à l’approche des fêtes de fin d’année

La zone portuaire ressemble à une véritable ruche où s’activent chaque jour 200 entreprises de la filière halieutique (c’est-à-dire de la pêche), de la transformation à la logistique, ce qui représente plus de 5000 emplois.

Les trois jours avant le réveillon de Noël représentent la période la plus intense de l’année pour le premier port de pêche de France, également premier centre européen de transformation de produits de la mer.

C’est bien simple, depuis le 15 décembre, les tonnages sont doublés par rapport à un mois normal.

Selon Olivier Leprêtre, président du comité régional des pêches Hauts-de-France, les bateaux vont réaliser une fin d’année exceptionnelle ce qui va permettre de rattraper le début d’année moyen.

La place de Boulogne brasse 7 à 8 fois le marché de Rungis chaque jour pour l’ensemble du secteur de la logistique. Philippe Lemaire, directeur de l’entreprise Copromer qui appartient au groupe Delanchy.

150 semi-remorques partent par jour en France et en Europe (Italie, Espagne, Croatie...). 1000 tonnes de poissons et crustacés sont partis mardi par exemple.

Frédéric Cuvillier, le maire de Boulogne et président de la Communauté d’Agglomération du Boulonnais salue l’attractivité de Capécure.

Des propos recueillis au micro RADIO 6 de Priscilla Vandeville.

Pour ce qui est la sèche, de 671 tonnes pêchées en 2019 (avant covid), on est passé à 1300 tonnes cette année et le prix moyen a progressé. Progression similaire pour l’encornet. Au port de Boulogne, les tonnages sont en légère baisse (-8%) par rapport à 2019 (avant le covid), mais la valeur a augmenté de 25%.