Brexit: les Hauts-de-France misent tout sur la frontière intelligente et numérique

Les Hauts-de-France misent sur leur frontière intelligente et numérique pour faire face au Brexit. Mais pour que celle-ci soit efficace, il faut que la communication passe bien auprès des entreprises effectuant des échanges commerciaux Transmanche.

Avec la réintroduction des contrôles aux frontières le 1er janvier prochain, l'enjeu pour la région est que le trafic soit fluide pour rester toujours aussi compétitif.

Pour limiter les arrêts des camions, une frontière numérique va être mise en place : les transporteurs devront anticiper leur traversée de la Manche en remplissant en amont des formulaires administratifs en ligne.

Mais pour que cette frontière numérique soit efficace il a fallu communiquer auprès des transporteurs français et européens.

Benoit Rochet, directeur général adjoint des ports de Calais/Boulogne

Un temps d'adaptation sera probablement nécessaire avant que toutes les entreprises soient informées

Jean-Michel Thillier, directeur interrégional des douanes et droits indirects pour les Hauts de France

Qu'est-ce que la frontière intelligente ?

Jean-Michel Thillier, directeur interrégional des douanes pour les Hauts de France, nous explique le concept de cette frontière intelligente

Un trafic actuel intense à cause de la préparation du Brexit du côté britannique

Si jusqu'au 1er janvier le trafic des camions aux abords du port et du tunnel devrait être toujours aussi important, cela devrait ralentir avec le Brexit.

Benoit Rochet, directeur général adjoint des ports de Calais/Boulogne, l'explique par une très forte volonté de stockage

Pour faire face à l'arrivée du Brexit, 40 millions d'euros ont été dépensés dans la région pour moderniser les infrastructures des ports, recruter, former et affectés à la frontière 700 agents d'Etat, et créer les moyens technologiques de cette frontière numérique intelligente.